jeu.
27
déc.
2012
Ce soir, envie de nems, de rouleaux de printemps, c'est à dire de nourriture vietnamienne. Un seul endroit, le meilleur de la ville, d'après notre recherche sur Google : Le restaurent Susu, dans un hutong à quelques kilomètres de la guesthouse.
On arrive, après avoir cherché 15 minutes le restaurant, demandé à des locaux, qui ne connaissaient pas, puis enfin se faire indiquer la direction de cette petite ruelle perdue, à peine discernable, au fond de laquelle se trouve une simple porte, et un rideau. Nous voyons en haut à gauche "10" le numéro que nous cherchions.
On entre. Il fait bon, c'est tamisé, il doit y avoir 20 ou 30 couverts, pas plus. Les clients ? De jeunes asiatiques sur la trentaine, branchés. Tout de suite, deux personnes prennent nos manteaux. Elles seront aux petits soin toute la soirée, nous re-servant du thé sans attendre que notre tasse soit vide, nous apportant de nouvelles serviettes régulièrement. On nous sert immédiatement de l'eau chaude dans un verre. Fred commande un cocktail, qui s'avère excellent, original, à base de whisky, de gingembre et d'épices. Nouveau goût.
La carte nous fait envie. Rouleaux de printemps, nems, poulets aux différents parfums, tout a l'air sympathique. Nous nous lâchons sur les rouleaux de printemps. Crevettes et porc sauce cacahuètes (mais subtile, avec autre chose dedans), poisson blanc, ananas, poivre, et sauce moutarde sucrée, ou encore boeuf en aller-retour (quasi bleu) et sauce tomates confites et fraichement pressées.... chacun dans un rouleau de printemps. Un régal. Associations intéressantes. Toujours servies avec soin et délicatesse. Nous prenons aussi des nems, ou "fried rolls", à la crevette et banane. Oui oui, vous avez bien lu. Le résultat ? Quelque chose de tout à fait innovant, excellent, avec le croquant et le croustillant de la pâte et le fondant de la banane chaude. Inattendu, et superbe. Un poil trop de banane peut-être, mais à peine. Cela donne des idées à Fred pour cuisiner. Et donne encore plus faim. Sauce classique d'accompagnement de nems avec cela. Enfin, poulet mariné dans du bouillon, gingembre, pousses de bambous, et herbes. Le poulet est classique, mais le bouillon frais, chaud, jaune, huileux comme il faut... vous savez un peu comme le bouillon de notre pot-au-feu, l'hiver. Avec les herbes, le gingembre et la coriandre, le mix nous convient parfaitement. Nous le terminons d'ailleurs.
Nous nous en tirons pour 50 euros à deux, verre de vin, cocktail et service compris.
Notre conseil : si vous êtes à Beijing et avez un soir de libre, allez-y, ça vaut le coup. La préparation, le service, les produits, et ce côté caché au bout d'une rue improbable dans un Hutong en fait une superbe adresse.
jeu.
20
déc.
2012
Les Hutongs, ce sont les vieux quartiers de Pékin. Nous nous sommes arrêtés dans un restaurant au hasard pour voir ce qu'il pouvait en ressortir. Au programme :
- Poulet sauté, avec oignons et poivrons. Malheureusement, que du cartilage. Ca doit être dans la façon de faire locale
- St Jacques qui donnaient envie sur le menu (la photo était belle) : pas déçu, aussi joli en vrai, cuisson correcte, assaisonnement à l'ail au poil, mais les St Jacques étaient entières, non vidées. Autant de noix que de reste...
- Brochettes d'ailes de poulet. Peau craquante, cuisson correcte. Normalement, on n'utilise pas les mains en Chine, que les baguette. Pas très pratique donc, on en laisse.
mar.
18
déc.
2012
Le canard laqué chez Quantjudé, il paraît que c'est fameux. Sauf que ce soir, le restaurant était fermé. Nous sommes arrivés à 20h15, un quart d'heure après la fermeture. C'est vrai, nous le savions, les chinois mangent tôt, très tôt. Mais quand même ! Devant la porte du restau, le type à l'entrée est désolé, et nous demande si nous étions venus spécialement ici. Bien sûr mon ami ! Mais impossible de faire quelque chose. Alors nous repartons. Puis il vient nous chercher, après 20 mètres, pour nous dire qu'ils ont un autre restaurant, pas très loin, et que le canard laqué est le même. Allez, il fait froid, nous avons faim, c'est d'accord.
Une fois là bas, le décor est moyen. Restaurant de rue classique qui nous inspire peu. Mais nous aimons le côté local. Un type fume dans la cuisine. C'est l'aventure, on est dans le vrai, le restau de monsieur tout le monde à Beijing. Le type de tout-à-l'heure est toujours là, pour nous traduire le menu, car rien n'est en anglais, et personne ne parle la langue de Shakespeare. Il postillone un peu partout. Il restera jusqu'à la fin du repas. On se regarde amusé. Fred prend un canard laqué. Audrey préfère le menu "dégustation", aux 3 plats, disponible uniquement pour 2. Fred explique au monsieur qu'il assiste un critique gastro, et était venu à la base chez Quantjudé pour tester le restau. Du coup, menu dégustation pour 1 pour Audrey, mais avec les quantités de 2 et au prix de 1. Cool. Mais les quantités sont énormes, quand les plats arrivent. Les assiettes sont remplies. Le plat de riz est monstrueux.
Le canard laqué arrive lui aussi. Pas mauvais, mais pas incroyable. A cause du restaurant, ou est-ce toujours comme cela. Fred n'en sait rien, il faudra ré-essayer.
Alors, vous savez comment ça se mange ?
Un, vous prenez la petite galette fine posée devant vous, avec un peu de sauce spéciale, sucrée et sirupeuse.
Deux, vous y mettez du canard, de l'oignon, et du concombre.
Trois, vous roulez et mangez ça en une ou deux fois.
Enfin, la soupe faite avec les restes du canard, qui trempent et flottent dedans, arrive. C'est énorme. Ce n'est pas un bol, il y en a pour 5. L'eau est claire, sans véritable goût, le tofu est fade. Fred n'en prendra pas. Par contre, le canard sera fini.
Content de cette expérience, une de plus, mais pas pour la bouffe. Pour l'expérience.
ven.
14
déc.
2012
In Shanghaï or Beijing, here are Xiaolongbao at their best...
Un restaurant de dumplings, les raviolis chinois, comme on aimerait en voir en Europe...
Choisi un peu par hasard dans le quartier financier de Shanghaï, dans la Shanghaï World Financial Center, nous tombons amoureux. L'endroit est clean, beau, les tables méticuleusement arrangées. A peine assis, le petit sac à dos posé sur le siège d'à coté, quelqu'un vient le recouvrir avec une housse spécialement faîte pour ça. La carte donne envie. Beaucoup de dumplings, ces raviolis chinois, mais certains sont au porc et au requin, d'autres à la truffe.... on croit rêver. Nous avons envie de tout tester.
Les cuisiniers s'affairent derrière la vitre, avec un masque sur le visage, des gants, et un tablier blanc. Vous devez vous dire que nous sommes dans un grand restaurant, mais pas du tout. Nous nous en tirerons pour 17 euros à deux. Bon, ça change par rapport à l'Inde, mais Fred n'a jamais vu quelque chose comme ça, et à ce prix, à Paris. A la fin du repas, la serveuse, toujours aux petits soins, nous remet une feuille à remplir pour évaluer certains critères, comme le sourire, l'accueil, la disponibilité, la qualité des produits... et tout ça sans avoir à laisser de pourboire, car le service est compris. Plutôt que de l'eau, nous prenons du thé, pour 0,90 euro. Et là, on nous montre quelque chose que nous n'avions pas vu sur la carte, une carte spéciale pour le thé avec une demi-douzaine de choix. A la rose, au chrysanthème....Ah oui, le truc le plus fou, ce sont les fameux dumplings : incroyables ! La encore, jamais nous n'avons mangé quelque chose comme ça à Paris, ni à Londres ou dans les restaurants asiatiques réputés de NY. Aujourd'hui (et ce sera tout le temps le cas, ce soir et demain midi), le ravioli est extrèmement fin, la "peau" ne demande qu'à céder, le ravioli s'affaisse dans le plat ou dans l'assiette tellement c'est fin. A l'intérieur, un consommé, ou du bouillon, le rend juteux. Un petit mode d'emploi est d'ailleurs disponible sur la table, pour expliquer comment le manger avec les baguettes et la cuillère. Nous tombons littéralement par terre pour ce premier contact avec la nourriture de cette région du monde (taïwanaise dans ce cas). Le soir, toujours dans un restaurant d'une galerie commerciale (mais de 10 étages celle là, avec un nombre de restaurants différents hallucinants), ou le lendemain midi à l'aéroport, ce sera un peu moins bien mais toujours avec cette pâte fine et ce bouillon à l'intérieur. Qui a vu ça en France dans un restaurant asiatique en commandant ce plat classique ? Ici, cela semble être la norme.
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Cadre: 15,5/20
Service: 16/20
Produits: 17/20
Menu: 16/20
Rapport qualité/prix: 16/20
Les détails qui font plaisir:
La housse de protection pour couvrir votre manteau
La finesse de la pâte
Le bouillon à l'intérieur du dumpling
Note globale: 16,1/20
Din Tai Fung Shanghaï
环球金融中心3层, 100 Century Ave, Pudong, Shanghai, China
Din Taï Fung Beijing
133 Xidan N St, Xicheng, Beijing
40 Zhongguancun St, Haidian, Beijing
24 Xinyuan Xili Middle St, Chaoyang